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plaque au Penestinois vainqueur du Tour de FRANCE

Publié le 10/04/2024
Mardi 9 avril, une cérémonie commémorative s'est déroulée à PENESTIN pour honorer la mémoire de Lucien MAZAN, dit PETIT BRETON, qui a séjourné à PENESTIN. A cette occasion, les Maires de PENESTIN et BAINS SUR OUST ont inauguré une plaque à l'entrée de l'ancien cimetière, pour expliquer son incroyable histoire, ses victoires au tour de France et l'aventure industrielle dans la fabrication des vélos PETIT BRETON.
Les membres de sa famille, présents lors de cette cérémonie, ont pu apporter des précisions sur son état d'esprit et son goût de l'aventure.
Un grand merci aux différents clubs cyclos pour avoir fait de cette journée une grande réussite dans la convivialité.
À 14 ans, Lucien travaille en qualité de groom au Jockey club, l'hôtel le plus prestigieux de Buenos Aires. À 16 ans, il gagne une bicyclette à la loterie et commence dès lors à s'entraîner intensivement. La passion du cyclisme le gagne peu à peu et il suit notamment l'actualité des compétitions françaises dans les magazines sportifs. Son père désapprouve fermement la compétition cycliste, qu'il juge comme une distraction inutile et considère les coureurs comme des saltimbanques. Lucien Mazan se fait alors inscrire sur les courses argentines sous le pseudonyme « Breton », en référence à sa région natale, pour cacher sa participation à son père. Il obtient rapidement de bons résultats et devient champion d'Argentine sur piste en 1899, à 17 ans, puis sur route
 
Passionné d'écriture, Lucien Petit-Breton est considéré comme le premier intellectuel du peloton. Après sa victoire sur le Tour de France 1908, il publie notamment un livre de conseils, Comment je cours sur route et participe également à la rédaction d'un ouvrage intitulé Le cyclisme, publié en 1912 et qui témoigne de ses qualités d'observateur de la compétition cycliste. Il collabore régulièrement dans les colonnes de La Vie au grand air. Tout en soulignant les qualités humaines des coureurs cyclistes qui sont alors souvent considérés comme des « brutes », il refuse tout héroïsme : « Le Tour de France est la course qui semble peut-être la plus dure, la plus pénible, et pourtant j'avoue que le public s'exagère beaucoup les efforts et les fatigues qu'il nécessite. [...] La machine humaine est prodigieusement organisée et s'adapte à tout ce qu'on exige d'elle. Il convient seulement de bien remonter son mécanisme »

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